J’ai déjà écrit ici au sujet des montres ou des cuirs de luxe, mais je n’ai pas souvenir vous avoir jamais parlé du luxe des rencontres. Car oui, une rencontre peut être luxueuse, rare et même chère… à notre cœur.
Démonstration ci-dessous avec Déborah, créatrice de la marque de joaillerie Seijna.
La magie d’une rencontre
C’est une amie commune qui nous a mis en contact. Rendez-vous pris, je retrouve Déborah au bar d’un grand hôtel parisien. La trentaine souriante, très brune, une allure « easy-chic », Déborah dégage quelque chose de chaleureux et de franc. Je remarque immédiatement les bijoux diamant qu’elle porte, sans ostentation, avec légèreté, comme si de rien.
Je la questionne sur son parcours et il est assez impressionnant ma foi : un diplôme de gemmologie obtenu aux États-Unis, un long passage par une maison de joaillerie de la place Vendôme – où elle a aujourd’hui ses bureaux – et puis, l’envie de voler de ses propres ailes et de créer sa marque.
« Diriger une marque de joaillerie c’est un peu le travail d’un chef d’orchestre me dit-elle : on s’entoure des meilleurs artisans dans les différents corps de métier (bijoutier, sertisseur, polisseur, diamantaire…) et on conduit cet orchestre pour qu’il produise les plus beaux bijoux ».
Au doigt de Déborah, une bague en or rose capte mon attention. Elle arbore un look vintage et pourtant elle est résolument moderne. « C’est la Bague Daisy 1925 me confie-t-elle. J’avais envie d’une collection dont on ne puisse dire si elle est d’époque ou contemporaine. Le diamant central est de taille rose, une taille ancienne qui donne un éclat très particulier au diamant, un éclat doux… »
Déborah est intarissable sur son travail, passionnée. Elle retire la Daisy 1925 de son doigt et me montre le travail de l’or. « C’est ce qu’on appelle le serti perlé me dit-elle. Et cela ne peut être réalisé qu’à la main. Le vrai luxe est là : le temps consacré par des mains expérimentées à réaliser des objets d’exception, des finitions parfaites, une qualité qui traverse le temps. Touchez ces bracelets me dit-elle en les ôtant. Vous sentez comme ils sont lisses sous le doigt ? C’est le signe d’un serti de haut vol ».
J’avoue avoir eu du mal à me séparer de ces trois merveilles…
La bijouterie sur mesure : un vrai travail d’orfèvre
Nous enchaînons alors sur une part importante de son activité de créatrice : les bagues sur-mesure.
« J’adore créer des bijoux prêt-à-porter, mais une bague sur-mesure, c’est un plaisir inouï. Pour moi et pour les commanditaires. Un dialogue, des dessins préparatoires, un croquis final à la gouache, une maquette en cire, la fonte de l’or, le sertissage le polissage… les étapes sont nombreuses et font partie intégrante du plaisir du sur-mesure : un bijou conçu et fabriqué en un seul exemplaire, unique comme la personne qui le portera ».
Nous avons papoté longtemps et j’ai beaucoup appris de ce métier fascinant de la joaillerie au contact de Déborah. Je vous invite à découvrir mille et une merveilles sur son site : https://www.seijna.com