Constance
Nés en 1994, à la suite de la mise en ligne de Kiss.com a Vancouver, par Lee Zehrer, les sites de rencontre ont depuis le vent en poupe.
Ces merveilles de programmation, que sont Tinder, eHarmony, ou encore Meetic, parviennent à vous proposer des « matchs » qui correspondent à vos attentes en matière de tendre moitié, et qui peuvent vous engager pour la vie.
Comment fonctionnent ces sites qui ont su s’imposer à nous, au point de forger notre espace social sous la binarité du 1 et du 0 ? C’est ce que nous allons voir, tant dans leur forme utilitaire que technique, comme le fait très bien le site Experts en amour, sur cette page : https://expertsenamour.fr/sites-de-rencontre/.
H2 Des sites internet orientés expérience utilisateur
Peu de sites internet peuvent se vanter d’avoir introduit un nouveau concept en matière d’ergonomie des applications. En réalité, il y en a deux qui se démarquent réellement des autres :
- Tinder,
Tinder est sorti du lot en 2012, avec son très célèbre Swipe. Au point que le simple prononcé du mot « Swipe » ou du verbe « Swiper » fait directement penser à cette société.
La facilité d’utilisation introduite par cette méthode et l’immédiateté qu’elle induit a parfaitement rencontré les attentes des utilisateurs. C’est pourquoi nombre d’autres applications ont suivi le mouvement et adopté le Swipe, comme Bumble, l’application de rencontre « féministe ».
Cette application limite l’envoi du premier message aux femmes, renversant ainsi la tendance classique du premier pas, pour laisser le beau sexe initier le rapprochement.
Pourtant, c’est un concurrent qui a su amener l’expérience utilisateur à son paroxysme : Hinge. L’application de rencontre sortie en 2012 possède probablement l’interface la plus « User-friendly » du marché.
Avec la possibilité offerte de « liker » non pas une personne, mais une partie seulement de son profil, de voir qui vous apprécie alors que vous n’avez pas encore « matché », ou la facilité d’utilisation du chat tout en voyant les préférences de la personne avec laquelle vous discutez.
Toutefois, si Tinder a révolutionné les applications de rencontre et que Hinge a magnifié cette technologie, l’expérience utilisateur n’est rien sans un bon algorithme.
H2 Sous le capot des applications, les moteurs ont encore quelques ratés
Le moteur d’un site de rencontre n’est ni plus ni moins que l’algorithme qui permet aux utilisateurs de « matcher » les uns avec les autres. Ce programme complexe a toujours besoin d’améliorations. C’est notamment ce qu’une étude de l’université Cornell a révélé.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, les inégalités raciales se répercutent dans les algorithmes :
- Les Noirs ont dix fois plus de chance de parler avec des Blancs que l’inverse,
- Les utilisateurs assidus acceptaient mieux le racisme,
- Les utilisateurs, par préférences, peuvent écarter d’autres utilisateurs en fonction de la race.
Ainsi, l’application CoffeeMeetsBaggles a été épinglée par les chercheurs pour ne montrer que des profils correspondant à la race de l’utilisateur, même quand ce dernier a indiqué que l’origine ethnique lui était égale.
Pour mettre en lumière les biais de représentation des utilisateurs, OKCupid a mené une étude interne. En indiquant à des utilisateurs qu’ils étaient « hautement compatible » l’un l’autre alors que l’algorithme les définissait en réalité comme « fortement incompatible », ils mirent en évidence que ces utilisateurs avaient de meilleures interactions entre eux.
Pour rester sur cette application, OkCupid permet à ses utilisateurs de filtrer leurs recherches par taille, niveau d’éducation, ethnie, etc. Il est toutefois nécessaire de s’interroger sur l’intérêt de tels critères, surtout lorsque de nombreux sites de rencontre ethniques se sont créés.
