L’infertilité chez la femme est un sujet sensible, mais qui se doit d’être abordé. Une femme s’est, au moins une fois dans sa vie, interrogée sur sa fertilité. Alors peut-être est-il temps d’en parler un peu plus précisément et sans tabou.
Quels sont les signes d’infertilité ?
De manière générale, il n’y a pas de symptômes apparents à l’infertilité. Parfois, des signes peuvent nous mettre la puce à l’oreille : des cycles menstruels irréguliers, une absence de règle de très longue durée ou un cycle anormalement long. Généralement, ces signes sont l’existence d’altérations hormonales qui empêchent l’ovulation.
Sinon, les menstruations abondantes dues à un déséquilibre hormonal sont aussi un indice pour un cas d’infertilité. En effet, cela peut indiquer l’existence de tumeurs bénignes sur la paroi de l’utérus.
Finalement, il faut savoir que les règles douloureuses sont aussi un signe. Il est vrai que toutes les femmes ressentent une douleur pendant leurs règles, mais celles-ci sont différentes. Les douleurs ressenties dans ce cas-là sont beaucoup plus intenses. Elles commencent bien avant les menstruations et durent plusieurs jours après. Ceci est dû à l’endométriose qui touche à la réserve ovarienne.
Quand faut-il consulter un spécialiste ?
De manière générale, une femme est stérile, infertile, ou inféconde, lorsqu’elle ne peut pas enfanter ou procréer. Et ce, après avoir eu des relations sexuelles de manière régulière, sans contraception ni protection, dans une période de 12 à 24 mois. Cette période peut toutefois varier d’un couple à l’autre, selon l’âge ou l’état de santé. En effet, la fertilité diminue chez la femme à partir de 30 ans, car c’est à ce moment là que ses réserves ovariennes commencent à diminuer. Il s’agit donc d’un élément déterminant.
Si jamais au bout de cette période vous vous inquiétez vraiment, il est conseillé de consulter votre gynécologue au plus vite, surtout si vous avez dépassé la trentaine. Ainsi, un bilan de fertilité sera établi, lors duquel il sera important de mentionner : la fréquence de vos rapports sexuels, les problèmes sexuels que votre couple rencontre, la fréquence des règles et les éventuels autres problèmes que vous pouvez traverser.
Ensuite, ces questionnements laisseront place à différents examens médicaux afin de vérifier votre fécondité.
Que faire pour favoriser ses chances de concevoir ?
Il existe toutefois des moyens pour optimiser vos chances de concevoir. Il y a notamment les moyens thérapeutiques et/ou naturels.
Par exemple, pour maximiser vos chances de concevoir, vous pouvez absorber une quantité importante de B9 (folates ou acide folique), qui se trouve dans certains aliments. Il y en a notamment dans les épinards, les noix ou le cresson. Pour parfaire cette méthode, vous devez en prendre quotidiennement. Mais en règle générale, il faut que vous commenciez par soigner votre alimentation. Il est également conseillé d’arrêter le tabac, la caféine et l’alcool. Ce sont des agents qui peuvent avoir un effet négatif sur votre fécondité. En outre, apprenez à vous détendre, évitez le stress et l’anxiété. Les troubles psychologiques peuvent également freiner la conception.
Vous pouvez également consommer des produits naturels, on conseille souvent la maca. Ses vertus pourraient vous aider tout au long de ce processus de procréation. En effet, la maca améliore la fertilité par le biais de ses vertus aphrodisiaques. Ayant un effet de stimulateur hormonal, elle optimise le fonctionnement des organes reproducteurs et la capacité de reproduction. Elle agit de différentes manières chez les femmes et chez les hommes, mais est tout aussi efficace chez les deux sexes.
Il s’agit ici de conseils pour réussir à concevoir plus rapidement, mais nous vous conseillons avant tout de consulter un professionnel de la santé.